Mémoires de feu M. Omer Talon avocat général en la cour du Parlement de Paris [...].

8 vol. in-12 : [2]-358-[29], [4]-260-[151], [4]-400-[30], [4]-446-[20], [4]-468-[32], [4]-394-[20], [4]-202-[2]-184-[32], [2]-196-182 pp. (qqs ff. brunis, pet. déch. marg. dans la table du t. II, pet. manque marg. de papier III-409/410).

Veau moucheté de l'ép. aux armes, dos fleuronnés dorés à nerfs et étiq. de cuir rouge, tr. rouges. Bonne condition.

Édition originale. Talon (1595-1652), avocat général au Parlement de Paris connu pour sa grande éloquence, s'opposa à Richelieu pour défendre les prérogatives des magistrats. Il soutiendra la régence d'Anne d'Autriche mais s'y opposa par la suite, ainsi qu'à Mazarin, quant à la lutte des parlementaires mais resta modéré sur d'autres points lors de la Fronde. "Le tableau de la détresse financière en 1648, les portraits des princes rebelles, l'affolement des nobles qui s'empressent de quitter Paris en emportant ce qu'ils ont de plus précieux, la vie agitée du Parlement, tout cela montre qu'Omer Talon, soucieux avant tout de vérité, n'était pas cependant incapable d'écrire."
Réf. Bourgeois & André XII:805. ‎
Prov. Duc Alexandre de La Rochefoucauld et de la Roche-Guyon (1690-1762). Il succéda à son père comme grand-maître de la Garde-robe du Roi. L'activité qu'il déploya pendant la campagne de 1744 dont l'invasion des Pays-Bas fut le résultat, excita la jalousie de courtisans qui travaillèrent à sa disgrâce et il fut exilé dans sa terre de La Roche-Guyon. Avec lui s'éteignit la descendance de l'auteur des "Maximes" dont il était l'arrière-petit-fils (super ex-libris. Réf. Olivier e.a. 710, fer n° 2 ; cachet couronné "Château de La Roche-Guyon/ Bibliothèque").