Live veiling - Lot 741

PELTZER, Léon

2 longues lettres adressées à son avocat Edmond Picard.

1899 et 1902

€ 200 / 300

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Beschrijving lot

In-4° (une de 10 pp. et une de 5 pp.).

Léon Peltzer (1852-1922) assassina le 7 janvier 1882 l'avocat Guillaume Bernays d'un coup de revolver dans la nuque. Le mobile du meurtre, commandité par son frère Armand, était la liaison qui unissait ce dernier à Julie Pecher, l'épouse de Bernays. Sous couvert d'un faux nom, celui de Henry Vaughan, Léon avait pris rendez-vous avec Bernays, spécialiste en droit maritime, afin de l'entretenir de son projet de mise sur pied d'un nouveau service de steamers en Europe. Léon réussit à faire venir Bernays dans son appartement situé rue de la Loi à Bruxelles où il le tua. Quatre des plus grands avocats de l'époque, dont Edmond Picard et Jules Le Jeune les défendirent. Les deux frères Peltzer furent condamnés à mort mais cette peine fut commuée en détention à perpétuité. Ils furent détenus à la prison de Louvain. Armand décéda 3 ans plus tard. Le cas de Léon fit beaucoup débat, Constantin Meunier e.a. intervint publiquement pour demander une réhabilitation morale de Léon en raison de son repentir. Le ministre de la Justice, Henry Carton de Wiart, le libéra en 1911.
Les deux lettres écrites à la fin du mois de décembre (1899 et 1902), commençant chacune par des remerciements pour les personnes qui le soutiennent et lui montrent de la bienveillance, font part de ses longues réflexions : sur sa vie intellectuelle (il s'est notamment demandé à quoi servait son développement intellectuel et moral s'il devait seulement lui faire accepter le "bagne"), son emprisonnement (il estime affreux de laisser quelqu'un comme lui en prison : "un homme capable d'une vie bonne, une vie utile par le dévouement, le sacrifice qui la dominersaient [sic] et cela parce que l'on se base sur des notions fausses et que l'on est guidé par le désir de faire expier, de faire souffrir, survivance qui inspire la justice répressive!"), il ressent le vide affreux de son existence, etc. La deuxième lettre exprime de manière plus étendue ses réflexions notamment sur l'imagination, la vérité, les illusions, la philosophie et son rôle, etc. Dans la première lettre, il mentionne également une éventuelle remise de peine en 1892 qui a échoué car il fut à ce moment-là dépeint comme un "vil scélérat indigne de toute compassion" et il offre ses services à Picard, qui lui avait envoyé une copie de son manuscrit (il pourrait lire et écrire des résumés de livres en anglais et allemand).

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