[RETIRE] Projet de spectacle intitulé "La mort subite".

19 ff. mss, sauf un carton.

L'écrivain et réalisateur franco-belge François Weyergans (1941-2019), membre de l'Académie française (2009), à l'instar de son ami de longue date de Maurice Béjart (1994), réalisa plusieurs films sur le chorégraphe, la premier datant de 1961. Durant des années, le café "La mort subite" a été le point de chute préféré de Maurice Béjart. C'est dans ce haut lieu du folklore bruxellois qu'il vit pour la dernière fois son père, victime peu de temps après d'un accident de la route. Mort subite ! C'est à partir de ces images que lui renvoient ces deux mots accolés que le chorégraphe s'est lancé dans l'écriture d'un livre autobiographique en 1991. Mais ce projet, en germe depuis pas mal de temps déjà, a donné naissance à une autre envie : celle de créer un nouveau spectacle évoquant le processus d'initiation d'un élève par un maître à travers la philosophie allemande.
Ce projet se compose de lettres, certaines adressées à Béjart, cartons, notes, textes, plans, etc. dans lesquels Weyergans fait part de ses idées, réflexions sur le spectacle (extraits de philosophes allemands qu'une protagoniste pourrait dire ou chanter, évocations de Wagner et son inspirateur le Minnesänger Wolfram von Eschenbach avec son "Parzifal", Godard et Delon dans "Nouvelle vague", indications chorégraphiques et scénographiques...).
Joint : La mort subite [...]. 4 pp. dactyl. (photocopies). Extrait de texte à insérer dans le chapitre 8 de l'autobiographie de Béjart parue en 1991, "entre la citation de Gaston 1.6.59 et la suivante Mai 90".