Thérèse philosophe, avec l'histoire de madame Bois-Laurier.

2 vol. in-12 : 131, 120 pp.; 18 (sur 20) h.-t. (rares piqûres).

Chagrin grenat mod., filet doré cernant les plats, dos fleuronnés dorés à nerfs, tr. dorées (pet. défauts aux coiffes sup.). Sous étui bordé. Bel ex.

Contrefaçon peu commune de l'éd. de Londres (i.e. Paris, Cazin) parue la même année (éd. orig. : La Haye, 1748) que Cohen considérait comme "la plus jolie". L'attribution de ce roman érotique célèbre reste problématique. Certains, à l'instar du marquis de Sade, penchent pour de Boyer d'Argens, d'autres pour François-Xavier d'Arles de Montigny, d'autres encore pour Diderot... Le texte est inspiré par une affaire de moeurs impliquant un jésuite, le père Girard (mis en scène sous l'anagramme Dirrag), et une jeune pénitente illuminée et mystificatrice, Catherine Cadière (Éradice), qui l'avait accusé "de séduction, d'inceste spirituel, de magie et de sorcellerie". Les 18 pl. (dont 1 front.), toutes soigneusement rehaussées d'aquarelle à la main, sont copiées sur celles (au nombre de 20) attribuées à Antoine Borel et gravées par François-Roland Elluin.
Réf. Barbier IV:708-709. - Cohen II:735 (autres éd. à la même date). - BGL III:1211-1213 (id.). - Pia 742-743 (id.). - L'Enfer de la Bibliothèque nationale 406-407 (id.).